Le lieu de naissance d’une personne, la famille dans laquelle elle est née, son sexe, son apparence, et l’heure de sa naissance : ce sont les détails du premier passage de la vie d’une personne.
Personne n’a le choix sur aucune des parties de ce passage ; elles sont toutes prédestinées longtemps à l’avance par le Créateur. Elles ne sont en aucune manière influencées par l’environnement extérieur, et aucun facteur d’origine humaine ne peut changer ces faits que le Créateur a prédéterminés. Une fois qu’une personne est née, cela signifie que le Créateur a déjà accompli la première étape du destin qu’Il a arrangé pour cette personne. Parce qu’Il a prédéterminé tous ces détails longtemps à l’avance, personne n’a la puissance de modifier un seul d’entre eux. Quel que soit le destin ultérieur d’une personne, les conditions de sa naissance sont prédestinées et restent telles qu’elles sont ; elles ne sont en aucune façon influencées par le destin de cette personne dans la vie ni n’affectent en aucune manière la souveraineté du Créateur sur lui.
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Je dis souvent que Dieu regarde dans le cœur des gens et que les gens regardent l’extérieur des gens. Parce que Dieu regarde dans le cœur des gens, Il comprend leur essence, alors que les gens définissent l’essence des autres en se basant sur leur extérieur. Quand Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance, cet acte étonna tous les personnages spirituels, y compris les trois amis de Job. L’homme est venu de Dieu et devrait être reconnaissant pour la vie et la chair, ainsi que le jour de sa naissance donné par Dieu, et il ne devrait pas les maudire. C’est compréhensible et concevable pour la plupart des gens. Pour quiconque suit Dieu, cette compréhension est sacrée et inviolable, c’est une vérité qui ne peut jamais changer. Job, d’autre part, a enfreint les règles : il a maudit le jour de sa naissance. C’est un acte que la plupart des gens considèrent comme un passage dans un territoire interdit. Non seulement il n’a pas droit à la compréhension et à la sympathie des gens, mais il n’a pas droit au pardon de Dieu non plus. En même temps, encore plus de gens deviennent douteux de la justice de Job, car il semble que la faveur de Dieu envers Job a rendu Job indulgent vis-à-vis de lui-même, elle l’a rendu si audacieux et téméraire que non seulement il n’a pas remercié Dieu pour Sa bénédiction et Son amabilité au cours de sa vie, mais il a damné le jour de sa naissance à la destruction. Qu’est-ce que cela, sinon une opposition à Dieu ? De telles superficialités fournissent aux gens la preuve pour condamner cet acte de Job, mais qui peut savoir ce que Job pensait vraiment à ce moment-là ? Et qui peut savoir pourquoi Job a agi ainsi ? Seuls Dieu et Job lui-même connaissent le fond de l’histoire et les raisons ici.
Les difficultés endurées par Job ne furent pas l’œuvre de messagers envoyés par Dieu ni causées par la propre main de Dieu. Au contraire, elles ont été personnellement causées par Satan, l’ennemi de Dieu. Par conséquent, le niveau de difficulté subi par Job était élevé. Pourtant, à ce moment-là, Job démontrait, sans réserve, sa connaissance quotidienne de Dieu dans son cœur, les principes de ses actions quotidiennes et son attitude envers Dieu —, et c’est la vérité. Si Job n’avait pas été tenté, si Dieu n’avait pas fait subir des épreuves à Job, quand Job a dit : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » tu dirais que Job est un hypocrite ; Dieu lui avait donné tant de biens, alors bien sûr qu’il bénissait le nom de l’Éternel. Si, avant d’être soumis à des épreuves, Job avait dit : « nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » tu dirais que Job exagérait et qu’il n’abandonnerait pas le nom de Dieu puisqu’il était souvent béni par la main de Dieu. Si Dieu l’avait accablé d’un désastre, alors il aurait sûrement abandonné le nom de Dieu. Pourtant, quand Job se trouva dans des circonstances que personne ne souhaiterait ni ne voudrait voir, ou ne souhaiterait rencontrer, que les gens craindraient qu’il leur arrive, des circonstances que même Dieu ne pouvait supporter de regarder, Job était encore capable de tenir bon dans son intégrité : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » et « nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » Face à la conduite de Job à ce moment-là, ceux qui aiment utiliser des mots grandiloquents et qui aiment parler de lettres et de doctrines restent bouche bée. Ceux qui exaltent le nom de Dieu en paroles seulement, mais n’ont jamais accepté les épreuves de Dieu, sont condamnés par l’intégrité à laquelle Job a tenu ferme, et ceux qui n’ont jamais cru que l’homme est capable de tenir ferme à la voie de Dieu sont jugés par le témoignage de Job. Face à la conduite de Job durant ces épreuves et aux paroles qu’il a prononcées, certains hommes se sentiront confus, certains se sentiront envieux, certains douteux et certains sembleront désintéressés, méprisant le témoignage de Job parce qu’ils ne voient pas seulement le tourment qui a frappé Job pendant les épreuves et lisent les paroles prononcées par Job, mais voient aussi la « faiblesse » humaine trahie par Job quand les épreuves lui sont advenues. Ils croient que cette « faiblesse » est l’imperfection supposée dans l’intégrité de Job, la tache dans un homme qui était intègre aux yeux de Dieu. Autrement dit, ils croient que ceux qui sont parfaits sont impeccables, sans tache ni souillure, qu’ils n’ont aucune faiblesse, n’ont aucune connaissance de la douleur, qu’ils ne se sentent jamais malheureux ou découragés et sont sans haine ou tout comportement extérieur excessif ; par conséquent, la grande majorité des gens ne croient pas que Job était vraiment intègre. Les gens n’approuvent pas beaucoup de son comportement au cours de ses épreuves. Par exemple, lorsque Job a perdu ses biens et ses enfants, il n’a pas, comme on pouvait l’imaginer, fondu en larmes. Son « manque de tenue » fait croire aux gens qu’il était froid, car il n’avait pas de larmes ni d’amour pour sa famille. C’est la mauvaise impression que Job donne d’abord aux gens. Ils trouvent son comportement après cela encore plus surprenant : « déchira son manteau » a été interprété par les gens comme son manque de respect pour Dieu, et « se rasa la tête » est considéré à tort comme signifiant le blasphème de Job et son opposition à Dieu. En dehors des paroles de Job : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » les gens ne discernent rien de la justice de Job qui a été louée par Dieu et ainsi l’évaluation de Job par la grande majorité d’entre eux n’est rien d’autre qu’incompréhension, malentendu, doute, condamnation et approbation en théorie seulement. Aucun d’eux n’est capable de vraiment comprendre et d’apprécier les paroles de l’Éternel Dieu que Job était un homme intègre et droit, quelqu’un qui craignait Dieu et s’éloignait du mal.
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Août 2020
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