Dès qu’il est question des paris sur des courses hippiques, certains sont rebutés par cette idée et les évitent comme la peste, tandis que d’autres y trouvent leur bonheur et n’en ont jamais leur content. Chacun a sa propre vision des courses de chevaux. J’ai été joueur, j’ai parié sur les courses de chevaux pendant plus de 20 ans, et j’ai connu l’amertume et la souffrance. Quand je pense à mon parcours de parieur compulsif devenu chrétien, je ne peux pas m’empêcher d’être submergé par l’émotion… À l’époque, je ne gagnais pas beaucoup d’argent. Compte tenu de la charge financière que représentait ma famille et étant à court d’argent, je me creusais les méninges pour trouver un moyen de gagner plus. Un jour, comme je discutais avec mon collègue de travail, il m’a dit ceci : « “Un homme sans deuxième revenu ne deviendra jamais riche, tout comme un cheval privé de foin la nuit ne prendra jamais du poids” et si tu veux gagner plus, tu pourrais parier sur les courses de chevaux et acheter des billets Mark Six. Si tu en achètes pour 10 dollars de Hong-Kong, cela peut te rapporter plusieurs dizaines de dollars, qui te rapporteront des milliers de dollars, qui te rapporteront des dizaines de milliers de dollars, et même des centaines de milliers de dollars… » En l’écoutant, j’étais en proie au désir et j’avais l’impression que mon rêve de devenir riche allait bientôt se réaliser.
Quand j’ai commencé à parier sur les courses, je ne misais que 20 à 30 dollars de Hong-Kong et je gagnais facilement plusieurs centaines, voire un millier de dollars. Je trouvais qu’il n’était pas difficile de gagner de l’argent aux courses, et je me disais qu’en misant davantage je gagnerais davantage, que c’était un bon moyen de faire fortune. J’ai donc commencé à acheter le Racing Post afin de chercher où placer mes paris pour gagner gros. Même quand j’étais à mon travail, j’emportais le Racing Post avec moi. Une fois, alors que je travaillais sur une machine tout en lisant le journal, et parce que mon attention était partagée, ma main a été prise dans la machine et je me suis blessé. Il a fallu me faire plusieurs points de suture et j’ai dû être arrêté pendant plusieurs mois. Un jour, ma femme a su que j’étais devenu un parieur compulsif. Elle était très remontée contre ça et nous nous sommes souvent disputés à ce sujet, mais elle avait beau dire, je ne l’écoutais pas. Pour pouvoir parier plus d’argent sur les courses, je réduisais les dépenses courantes. J’allais au travail et j’en revenais à pied au lieu de prendre l’autobus, et parfois, au lieu d’un repas, je me contentais d’un petit pain et je misais l’argent ainsi économisé. À cette époque, je vivais dans mon rêve de faire fortune. J’étais exténué, tendu, j’avais souvent le regard terne et sans vie, et mes yeux étaient cerclés de noir. Parfois, mes collègues me demandaient : « Pourquoi es-tu si fatigué tous les jours ? » et « Pourquoi manges-tu toujours des petits pains plutôt que des repas corrects ? Si tu travailles, est-ce que ce n’est pas pour pouvoir profiter de la vie ? » Je ne pouvais que faire de mon mieux pour paraître normal et je leur répondais : « J’aime les petits pains, et je suis fatigué parce que mon fils pleure la nuit et que je ne dors pas bien. » Chaque fois que je gagnais de l’argent aux courses de chevaux, j’étais aussi heureux que je pouvais l’être et j’avais l’impression que je savais bien me débrouiller pour choisir les gagnants. Afin de faire fortune, je prenais l’argent que j’avais gagné et je le misais à nouveau, en pensant que plus je jouerais, plus j’aurais de chances de gagner, et plus je gagnerais d’argent. Mais alors que j’avais placé une mise importante, j’ai subitement tout perdu. J’ai ressenti un vide dans mon esprit et je me suis senti très mal. Je me suis dit : « J’ai appris autant sur les courses hippiques et j’ai étudié les chances et les tendances tout autant que n’importe qui d’autre ! Comment cela a-t-il pu arriver ? Cela fait plus de vingt ans que je joue aux courses et au lieu de faire fortune, j’ai perdu une énorme somme d’argent. » Une fois seul, et m’étant calmé, j’ai pensé : « Pourquoi est-ce que je me tracasse avec tout ça ? Pourquoi est-ce que je mène une vie aussi dure et épuisante ? » Peu à peu, je me suis retrouvé désorienté et sans but. Je me suis mis à errer et à vivoter au jour le jour. Vers la fin de l’année 2008, quelqu’un de ma famille m’a prêché l’Évangile du royaume de Dieu. J’ai commencé à croire en Dieu, mais simplement, pour la forme, tout en continuant à dépenser mon argent au jeu comme avant. Au fond de moi, je savais que si je croyais en Dieu, alors je devais arrêter le jeu, mais je ne savais pas pourquoi j’étais incapable de mettre fin à ma dépendance aux paris sur les courses de chevaux. Au cours d’une réunion, j’ai ouvert mon cœur à mes frères et mes sœurs et je leur ai expliqué que je continuais à parier sur les courses hippiques bien que je me sois mis à croire en Dieu. Une sœur m’a lu ces paroles de Dieu : « Personne ne cherche activement les traces de Dieu ni l’apparition de Dieu, et nul ne souhaite exister sous les soins et la protection de Dieu. Au contraire, les hommes sont prêts à compter sur la corrosivité de Satan, le malin, afin de s’adapter à ce monde et aux règles de l’existence que suit l’humanité méchante. » Ces paroles de Dieu m’ont fait comprendre que nous avions été corrompus par Satan et que toutes nos pensées et nos idées étaient sous le contrôle des axiomes de vie de Satan. Ces choses négatives devenaient notre quotidien et elles nous poussaient à suivre Satan, à suivre les tendances de la société et à n’avoir aucune pensée de venir devant Dieu pour Le vénérer. J’ai pensé au mal que m’avaient fait l’idéologie satanique et cette idée que « Un homme sans deuxième revenu ne deviendra jamais riche, tout comme un cheval privé de foin la nuit ne prendra jamais du poids » à la manière dont j’étais devenu dépendant des paris sur les courses de chevaux, dont je ne pensais plus qu’à faire fortune, au temps que j’avais même passé à étudier les paris sur les courses au lieu de manger et de travailler, et à tout cet argent que j’avais économisé pour le dépenser dans les paris sur les courses. Et pourtant, après toutes ces années, mon rêve de faire fortune ne s’était pas réalisé. Au contraire, j’avais perdu tout mon argent. Et à cause de mon addiction au jeu, ma femme et moi nous nous disputions souvent, et mon foyer ne ressemblait plus à un foyer. Ce que je trouvais plus douloureux encore, c’était mon obsession pour les courses de chevaux. Je n’avais plus d’objectifs dans la vie, et surtout, j’avais un cœur vide et tourmenté. J’ai pensé à tous ces gens qui, parce qu’ils jouaient aux courses, étaient endettés jusqu’au cou, avaient ruiné leurs familles et vivaient dans une affliction à laquelle ils ne pouvaient plus se soustraire, et je me suis dit : « C’est Satan qui nous cause tout ce mal ! » En réalisant cela, j’ai décidé d’arrêter de jouer. Bien que j’aie décidé d’arrêter de jouer, chaque fois que je passais devant un kiosque du Jockey Club et que je voyais toute cette foule de gens qui avaient tous dans la main un ticket de pari et qui se concentraient pour savoir sur quel cheval parier, je ressentais des démangeaisons dans les mains, j’étais mal à l’aise de partout, et j’étais pris d’une envie irrépressible de placer ne serait-ce qu’encore un pari pour regagner tout cet argent que j’avais perdu. Mais je pensais alors à la résolution que j’avais prise devant Dieu, et si je jouais à nouveau, est-ce que ce ne serait pas trahir Dieu ? À ces pensées, je me sentais un peu coupable au fond de moi. Mais finalement, j’étais toujours incapable de me contrôler, et je jouais à nouveau et je perdais encore plus d’argent… Plus tard, à une réunion, une sœur m’a lu un passage des paroles de Dieu. Dieu dit : « La vie entière de l’homme est vécue sous le domaine de Satan, et il n’y a pas une seule personne qui puisse se libérer toute seule de l’influence de Satan. Tous vivent dans un monde souillé, dans la corruption et le vide, sans le moindre sens ou la moindre valeur ; ils vivent une vie si insouciante pour la chair, pour la luxure et pour Satan. Il n’y a pas la moindre valeur à leur existence. » « Tu dois trouver des façons de te libérer de cette vie dépravée, insouciante qui n’est pas différente de celle d’un animal. Tu dois vivre une vie qui a du sens, une vie de valeur, et tu ne dois pas te duper ni traiter ta vie comme un jouet avec lequel s’amuser. […] Comment devrais-tu vivre ta vie ? Comment devrais-tu aimer Dieu et utiliser cet amour pour satisfaire Son désir ? Il n’y a rien de plus important dans ta vie. Surtout, tu dois avoir de telles aspirations et de la persévérance et tu ne devrais pas être comme ces faibles sans qui n’ont aucun cran. Tu dois apprendre à expérimenter une vie qui a du sens, expérimenter des vérités significatives et tu ne devrais pas te traiter à la légère comme tu le fais. Sans que tu t’en rendes compte, ta vie glissera entre tes doigts ; et après cela, auras-tu une nouvelle occasion d’aimer Dieu ? » En y réfléchissant bien, je savais que les paris sur les courses de chevaux étaient un moyen employé par Satan pour tromper et séduire les gens, mais quand la tentation de Satan me prenait à nouveau, je ne pouvais pas m’empêcher de la suivre, et c’était le résultat de cette idée satanique selon laquelle « Un homme sans deuxième revenu ne deviendra jamais riche, tout comme un cheval privé de foin la nuit ne prendra jamais du poids ». Je me rendais compte combien j’étais toujours dépendant des paris sur les courses de chevaux, à errer sans but toute la journée, sans travailler ni vivre normalement, totalement déshumanisé, et je savais qu’en continuant ainsi, je ne pourrais que dégénérer de plus en plus et m’éloigner toujours davantage de Dieu, et ma chance d’obtenir le salut de Dieu serait perdue. C’était surtout en lisant ces paroles de Dieu : « Tu dois trouver des façons de te libérer de cette vie dépravée, insouciante qui n’est pas différente de celle d’un animal. Tu dois vivre une vie qui a du sens, une vie de valeur, et tu ne dois pas te duper ni traiter ta vie comme un jouet avec lequel s’amuser. » De là, je me rendais compte de l’attention et de la pensée que Dieu m’accordait. Dieu espérait que je renonce à la sombre influence de Satan et que je rejette totalement cette façon de vivre dépravée, et cependant je faisais de la peine à Dieu encore et encore : j’étais vraiment très insensible et rebelle. Une sœur a aussi échangé avec moi, elle m’a dit ceci : « Peu importe les conditions défavorables ou les difficultés que nous rencontrons, tant que nous venons devant Dieu sincèrement, que nous prions Dieu et nous fions à Lui, tant que nous nous en remettons à Lui et que nous Le laissons tout régir et tout arranger pour nous, Il nous ouvrira toujours un chemin. » En contemplant les paroles de Dieu et en écoutant ce que me disait la sœur, je trouvais une direction pour ma conduite. J’avais envie de venir devant Dieu avec un cœur sincère, de prendre une résolution devant Lui, d’agir conformément à Ses paroles et de mettre fin à mon addiction au jeu. Pourtant, peu de temps après, mon addiction au jeu a une fois de plus montré son hideux visage. À ce moment, bien que ma conscience me l’ait reproché, je me suis dit : « C’est vraiment la dernière fois que je joue. Après ça, je ne jouerai plus. Avec ce dernier pari, j’espère pouvoir regagner tout l’argent que j’ai perdu. » Quand je suis allé acheter un ticket de pari au Jockey Club, je me suis senti très mal à l’aise et j’avais le cœur qui battait, à tel point que mes mains ne cessaient pas de trembler. J’ai contemplé mon ticket de pari, mais mon esprit était vide. Je ne savais pas comment l’occuper et je suis devenu si nerveux que j’ai eu une impression d’étourdissement. Il m’a fallu quitter le club, me reposer un moment et me remettre les idées en place. Une fois remis de mes émotions, comme je ne voulais pas rater la possibilité de jouer, je suis retourné au club, et quand j’ai voulu placer mon pari, il y a eu à nouveau un blanc dans mon esprit. Agrippée à mon stylo, ma main allait et venait. Je ne savais pas comment placer mon pari et je n’avais pas le cœur à le faire. C’est alors que ces paroles de Dieu me sont venues à l’esprit : « Je suis le vrai Dieu, le Dieu qui examine les profondeurs du cœur de l’homme. N’agis pas d’une façon devant les autres, mais d’une autre façon derrière leur dos, car Je vois clairement tout ce que tu fais et, même si tu peux tromper les autres, tu ne peux pas Me tromper. Je vois tout clairement. Il ne t’est pas possible de cacher quoi que ce soit ; tout est entre Mes mains. » Oui ! J’ai pensé à toutes ces fois où j’avais pris des résolutions devant Dieu sans pour autant être capable d’arrêter de jouer, et en faisant cela je défiais Dieu ouvertement ! Dieu sonde le cœur de l’homme au plus profond. Pendant que j’agissais ainsi, Dieu observait, et même si je savais parfaitement que parier sur les courses de chevaux était une mauvaise chose, je continuais encore et encore : en faisant sciemment de mauvaises choses, je me faisais détester par Dieu davantage encore ! Alors, aussitôt sorti du club, je me suis précipité devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, donne-moi la foi et la force de ne plus subir les séductions et les tentations de Satan, mais d’être capable de me fier à Toi, de suivre Tes paroles et de renoncer complètement au jeu. Amen ! » J’ai ensuite résolument quitté le club. J’ai consacré du temps à prier Dieu pour mon problème d’addiction au jeu, et à remercier Dieu de m’avoir ouvert une porte de sortie. Grâce aux réunions avec les frères et les sœurs, aux échanges et à l’accomplissement de mes devoirs, et en travaillant et en vivant conformément aux paroles de Dieu, j’ai eu peu à peu le sentiment de m’enrichir et d’être en paix et je n’ai plus eu le temps ni la tentation de parier sur des chevaux. Il m’est arrivé de tomber sur mes anciens acolytes de jeu. Ils me demandaient : « Est-ce que tu as gagné récemment ? Veux-tu aller aux courses avec moi ? » Ou bien, ils me disaient : « Un tel a gagné à la loterie des Six Ring… » En les écoutant, il m’arrivait d’éprouver encore un regain de désir au fond de moi, mais je me rendais compte que c’était la tentation et la séduction de Satan. De plus, j’avais déjà pris devant Dieu la résolution de témoigner pour Lui et de ne plus être le jouet de Satan. Je répondais donc à mes amis : « J’ai arrêté, et je ne jouerai plus. » Par la suite, chaque fois que je suis passé devant le Jockey Club et que j’ai vu tous ces parieurs assis à l’extérieur, mes mains ne m’ont plus démangé comme auparavant. Je songeais à mes expériences de renoncement au jeu : en ne comptant que sur moi-même, je n’avais pas la volonté ni la foi pour arrêter, mais les paroles de Dieu m’avaient permis de comprendre parfaitement l’essence du jeu, et Il m’avait donné la force d’arrêter de parier sur les chevaux. À présent, ma femme et moi, nous lisons souvent les paroles de Dieu et nous nous acquittons de nos devoirs dans l’Église. Mon attitude mentale a complètement changé, et j’ai entièrement renoncé à mon ancienne habitude d’emporter partout avec moi le Racing Post. C’est vraiment Dieu, par Sa grâce, qui m’a donné une nouvelle vie. À présent, ma femme et moi, nous lisons souvent les paroles de Dieu et nous nous acquittons de nos devoirs dans l’Église. Mon attitude mentale a complètement changé, et j’ai entièrement renoncé à mon ancienne habitude d’emporter partout avec moi le Racing Post. C’est vraiment Dieu, par Sa grâce, qui m’a donné une nouvelle vie. Source : L’Évangile de Dieu
0 Commentaires
Laisser une réponse. |
AuteurÉcrivez quelque chose à votre sujet. Pas besoin d'être fantaisiste, juste un aperçu. Archives
Mai 2020
Catégories |